James Harden (41 points, 14 rebonds, 11 passes) signe un triple-double historique à Dallas

Le 15 nov. 2025 à 09:36 par Hisham Grégoire

harden mavs 15/11/25
Source image : NBA League Pass

Deux prolongations, des Clippers au bord du gouffre, une salle texane qui demande qu’on la fasse taire. Et au milieu de tout ça, James Harden qui ressort le manuel du patronage NBA. À Dallas, le Barbu a sorti une mixtape bien grasse pour enfin arrêter l’hémorragie angelino.

Les Clippers jouaient leur basket comme un Wi-Fi capricieux depuis deux semaines : ça saute, ça rame, ça se déconnecte sans prévenir. Six défaites d’affilée, un vestiaire qui serre les dents et un Tyronn Lue (coach) qui cherche des solutions avec la même énergie qu’un étudiant la veille d’un partiel.

Alors quand tu débarques à Dallas pour un match de NBA Cup, t’espères juste que personne ne coupe le courant. Spoiler : James Harden a carrément rallumé tout l’immeuble : 41 points, 14 rebonds, 11 passes, et un 82e triple-double qui sentait la naphtaline vintage.

Le Barbu devient ainsi le premier joueur de l’Histoire des Clippers à réaliser un triple-double à au moins 40 points, ainsi que le plus vieux joueur de l’Histoire de la NBA (devant Larry Bird) à réaliser la même performance.

THE FIRST 40-PT TRIPLE DOUBLE IN CLIPPERS’ HISTORY 🔥

James Harden masterclass‼️ pic.twitter.com/PWhZO9MfBZ

— NBA on ESPN (@ESPNNBA) November 15, 2025

Le match avait des airs de course d’endurance. Les Clippers mènent, se font rattraper, repartent, retombent, repartent encore. Dallas, avec un D’Angelo Russell très chaud (28 points), refuse de lâcher, colle des banderilles depuis la buvette, pousse au chaos et arrache une première prolong’ parce que LA ne sait pas terminer un match proprement depuis… on ne sait plus. Dans le clutch, c’est une danse : une erreur de Russell par-ci, un tir ouvert raté par-là, un Ivica Zubac qui remue la peinture comme s’il avait oublié quelqu’un sous le parquet (27 points, 11 rebonds). Rien n’est simple, rien n’est fluide, tout est tendu comme les hanches d’un joueur qui revient trop vite de blessure.

Et puis vient la deuxième prolong’.

Là, Harden décide d’arrêter les frais. Step-back dans le corner, manipulation défensive sur pick-and-roll, caviar lâché comme si le chrono ne servait qu’à faire joli. Dallas commence à décliner, les Clippers sentent l’odeur du soulagement, et Harden verrouille le tout avec deux séquences de vétéran de 15 ans NBA. Une finition propre, sans fioritures, mais avec ce petit goût du « laissez-moi faire, j’ai déjà vu ce film ».

Los Angeles repart avec une victoire (enfin), un peu d’air (enfin), et l’impression d’avoir retrouvé son phare dans la tempête (encore une fois). On ne sait pas combien de temps ça durera mais pour ce soir, une chose est sûre : James Harden a porté les Clippers comme un daron porte un frigo dans l’escalier. Et vu la gueule de leur dernier road-trip, ce n’était pas du luxe.


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