75 joueurs NBA actifs sont nés APRÈS le début de carrière de LeBron James…
Le 19 nov. 2025 à 10:56 par Hisham Grégoire

LeBron James attaque sa 23e saison et la Ligue ressemble désormais à un arbre généalogique où les branches les plus jeunes n’existaient pas encore lors de son premier dribble en NBA. Une stat improbable circule : 75 joueurs actifs sont plus jeunes… que sa carrière elle-même. Oui, 14 % de la NBA est née après le 29 octobre 2003.
LeBron James a posé le pied en NBA le 29 octobre 2003, un soir de Kings – Cavaliers où personne n’imaginait que le jeune King jouerait encore 22 ans plus tard. À l’époque, les rookies portaient encore des bandeaux larges et les shorts descendaient au tibia. Pendant ce temps-là, 75 joueurs aujourd’hui en activité n’avaient pas encore vu le jour. Littéralement. Ils n’étaient pas nés.
Ce chiffre est dingue : sur les 522 joueurs inscrits lors de l’Opening Night 2025-26, 14 % de la Ligue est née après le premier match officiel du King.
Et quand on regarde les noms, on ne parle pas de figurants. On parle de la génération qui va incarner la NBA d’ici trois ans, celle qui arrive avec déjà des highlights viraux, des projections de All-Stars, des contrats rookie scale qui valent plus que l’ensemble du cap en 2003.
Il y a les noms attendus, ceux dont les scouts rêvent depuis des années : Cooper Flagg, Cody Williams, Tre Johnson, Ron Holland, Derik Queen, ou encore Rob Dillingham, les visages de la Draft 2025 et 2026. Il y a les autres, déjà installés, déjà sérieux : Cam Whitmore, Keyonte George, Anthony Black, Cason Wallace, Gradey Dick, Jalen Duren. Et puis il y a le phénomène français Victor Wembanyama, sans oublier Zaccharie Risacher, Alex Sarr, GG Jackson et Dereck Lively II.
Et au milieu de cette génération : LeBron James, toujours là, toujours productif.
Le mec a joué contre Vince Carter, puis contre Wemby, et la timeline n’a pas bronché. Il a affronté des joueurs nés en 1976, et maintenant des joueurs nés en 2007. Il a scoré face à des papas, et il score désormais face aux enfants. Certains des noms de cette liste n’ont jamais connu une NBA sans LeBron. Comme si la Ligue avait été fondée en 2003.
Le plus beau dans cette histoire ? LeBron n’est pas là en tant que symbole nostalgique. Il joue, il impacte, il gagne des matchs, il met des passes laser à 40 cm parfaites pour le spot-up. Pendant que Stephon Castle et Tidjane Salaün découvrent les rotations NBA, lui gère une 23e saison comme si le temps était un contrat max qu’il a décidé de refuser.
Cette stat de 75 joueurs nés après son début de carrière n’est pas juste un “fun fact”. C’est un rappel de ce que représente LeBron dans l’histoire du sport : la seule anomalie capable d’unir trois générations de basketteurs dans une même carrière. L’avenir frappe déjà à la porte ; lui continue d’ouvrir, sourire aux lèvres. Une chose est sûre : quand LeBron James ne sera plus en tenue mais en courtside une fois les sneakers rangés, ça nous fera bizarre.
