La Course au Rookie de l’Année 2025-26 : Kon Knueppel (Hornets) a pris son envol
Le 19 nov. 2025 à 16:28 par Robin Wolff

Cette année, la Course au Rookie de l’Année commence fort. Si beaucoup de jeunes joueurs n’ont pas encore eu leur chance dans leurs équipes respectives, une dizaine de talents enchante déjà la Grande Ligue en ce début de saison 2025-26. Après un mois de compétition et une bonne dizaine de matchs joués par franchise, c’est l’heure de faire un premier gros point sur la lutte pour ce trophée.
Mentions honorables
- Tre Johnson et ses 11 points de moyenne dans la bouillie de basket-ball des Washington Wizards.
- Will Richard, la superbe surprise des Golden State Warriors.
- Collin Murray-Boyles, le pivot du futur des Toronto Raptors ?
- Ace Bailey, qui monte en température lors des derniers matchs du Utah Jazz.
- Dylan Harper et son gros début de saison aux San Antonio Spurs avant d’être freiné par une blessure.
7 – Derik Queen (New Orleans Pelicans)

Photo by Brian Babineau/NBAE via Getty Images
- Stats : 10,4 points / 6,2 rebonds / 2,6 passes / 1,0 steal / 47% au tir
- Bilan : 2 victoires – 12 défaites
Derik Queen n’est pas un intérieur moderne et c’est tout ce qui fait son charme. Ses skills dos au panier sont merveilleux et ont déjà impressionné Tim Duncan. Arrivé en NBA avec le poids du transfert de Joe Dumars sur les épaules, le pivot a su s’en défaire rapidement pour prouver sa valeur. Il monte en puissance et l’arrivée de James Borrego à la tête de l’équipe pourrait bien être une excellente nouvelle pour lui. Il a commencé les deux derniers matchs en tant que titulaire.
6 – Ryan Kalkbrenner (Charlotte Hornets)

Photo by Jacob Kupferman/GettyImages
- Stats : 9,9 points / 7,1 rebonds / 2,2 contres / 81% au tir
- Bilan : 4 victoires – 10 défaites
Charles Lee a étonné beaucoup d’observateurs NBA en choisissant de mettre l’ancien pivot de Creighton, sélectionné au deuxième tour de la Draft, titulaire dès le début de saison. Une décision qui porte ses fruits. Moussa Diabaté se régale depuis le banc de touche et Ryan Kalkbrenner impressionne de par sa justesse et sa grande maturité. Il fait ce qu’il sait faire, sans fioritures et ça fonctionne comme en témoignent ses 17 points, 9 rebonds et 3 contres à 8/8 au tir face à Milwaukee.
5 – Cedric Coward (Memphis Grizzlies)

Photo by Brandon Dill/AP
- Stats : 14,3 points / 6,4 rebonds / 2,9 passes / 48% au tir / 41% de loin
- Bilan : 4 victoires – 11 défaites
Cedric Coward est le seul rayon de soleil de Memphis. Tout va mal dans le Tennessee entre les états d’âme de Ja Morant, le début de saison moyen de Jaren Jackson Jr et le manque de Desmond Bane. Mais les Grizzlies ont prouvé une fois encore qu’ils étaient excellents à la Draft, le Front Office a jeté son dévolu sur cet ailier physique et adroit, si régulier depuis ses débuts en NBA. C’est bien simple, en 15 matchs, il a toujours marqué + de 7 points et a passé 13 fois la barre des 10. Son plus gros fait d’arme reste ses 27 unités à 9/13 au tir face aux Pacers.
4 – Jeremiah Fears (New Orleans Pelicans)

Photo by Harry How/Getty Images
- Stats : 15,3 points / 2,9 rebonds / 2,8 passes / 1,7 steal / 45% au tir
- Bilan : 2 victoires – 12 défaites
Juste devant le « Coward », le « Fears » et pourtant aucun des deux ne montre la moindre anxiété lors de leurs débuts en NBA. Les scouts connaissaient son magnifique handle, mais ne s’imaginaient sûrement pas que les qualités au scoring du natif de Chicago se traduiraient aussi rapidement dans la Grande Ligue. Jeremiah ne se cache pas, même dans les fins de matchs et trouve très régulièrement ses positions de tirs. Il porte parfois déjà l’attaque de toute sa franchise sur les épaules. Fears est arrivé il y a un mois et est déjà le meilleur guard des Pelicans.
3 – Cooper Flagg (Dallas Mavericks)

Photo by Adam Pantozzi/NBAE via Getty Images
- Stats : 15,5 points / 6,3 rebonds / 3,1 passes / 1,3 steal / 46% au tir
- Bilan : 4 victoires – 11 défaites
Les attentes autour de lui sont démesurées. Cooper Flagg est arrivé dans un contexte très compliqué au sein d’une franchise encore marquée par le transfert de Luka Doncic et dont les principales stars multiplient les blessures. Depuis le début de saison, le rookie a déjà évolué à tous les postes (sauf celui de pivot) et n’a pas été mis dans les meilleures conditions. Pourtant, il parvient à impacter les rencontres chaque soir ou presque et à montrer certains flashs extraordinaires qui en font, aujourd’hui encore, le plus gros potentiel de cette cuvée.
2 – V.J. Edgecombe (Philadelphia Sixers)

Photo by Francois Nel/GettyImages
- Stats : 15,5 points / 5,7 rebonds / 4,3 passes / 1,2 steal / 41% au tir
- Bilan : 8 victoires – 5 défaites
V.J. Edgecombe n’a pas été le rookie le plus régulier depuis le début de la saison, mais il est certainement celui qui a le plus marqué les esprits. Sa première semaine a été absolument sensationnelle avec 34 points, d’entrée, face aux Celtics et 26 contre le Magic. Depuis, l’arrière des Sixers s’est un poil calmé, mais continue à montrer par séquences, le feu qu’il a dans les jambes et le talent qu’il a dans les mains. Il s’est imposé comme un titulaire indiscutable d’une équipe qui gagne des matchs, que demander de plus ?
1 – Kon Knueppel (Charlotte Hornets)

Photo by Logan Riely/NBAE via Getty Images
- Stats : 17,6 points / 7,0 rebonds / 2,7 passes / 47% au tir / 40% de loin
- Bilan : 4 victoires – 10 défaites
Ceux qui ne voyaient Kon Knueppel que comme un shooteur au moment de la Draft se mordent déjà la langue. Le MVP de la dernière Summer League confirme en NBA. Il réalise un début de saison exceptionnel qui pousse déjà certains fans à remettre en question la hiérarchie attendue de l’équipe. L’ailier est adroit, comme attendu, mais montre également de grandes qualités de drive. En défense, c’est bien aussi, l’ancien de Duke se bat aux rebonds et ne souffre pas de la comparaison physique avec les monstres de la Grande Ligue. Il est devenu, en un mois, le nouvel espoir de toute une franchise.
