Au fond du trou (6-20), les Clippers refusent de tout faire sauter

Le 16 déc. 2025 à 16:40 par Hisham Grégoire

James Harden Clippers 30 avril 2025
Source image : YouTube

Les Clippers végètent à la 14e place de l’Ouest avec un triste bilan de 6 victoires pour 20 défaites et une vibe qui fait plus penser à un open gym sans ballon qu’à une équipe NBA. Logiquement, tu t’attends à voir les Angelinos à mettre tout le monde sur le marché. Sauf que… ça n’a clairement pas l’air d’être le plan. L.A. ne veut pas tout cramer et souhaite redevenir compétitif.

Quand tu es dans les tréfonds de l’Ouest, les rumeurs s’installent, les agents appellent et les supporters commencent à tester la trade machine à la pause dej. Cependant, les Clippers n’auraient pas du tout l’intention de basculer en mode bouton rouge. Ramona Shelburne (ESPN) explique qu’elle ne sent pas une franchise prête à tout recommencer :

« Je n’ai pas l’impression que les Clippers envisagent de tout faire sauter. Je pense qu’ils veulent redevenir aussi compétitifs que possible. »

« I don’t get the sense that they’re (the Clippers) thinking about blowing it up. I think they want to get back to being as competitive as they can be » – @ramonashelburne pic.twitter.com/8YjEwlUzGf

— Oh No He Didn’t (@ohnohedidnt24) December 15, 2025

La suite de la phrase est encore plus parlante : pas question, aujourd’hui, de faire une croix sur James Harden ou Kawhi Leonard. Pas parce que tout va bien (spoiler : non), mais parce que l’idée serait plutôt de modifier deux-trois trucs autour, histoire de changer de décor. Le fameux move « around the margins » : pas le blockbuster qui retourne la NBA, plutôt le trade qui retouche la rotation, rééquilibre des profils, et évite que chaque soirée ressemble à une gueule de bois.

Et ça se comprend aussi par le contexte : tanker, c’est mieux quand tu récupères la récompense (Le Thunder se marre actuellement).

Le problème étant le suivant : les Clippers ne contrôlent pas vraiment leur destin à la draft 2026. Leur premier tour est pris dans un montage issu du deal Paul George avec Oklahoma City en 2019. Dit autrement : plonger volontairement, c’est potentiellement offrir un cadeau premium… à quelqu’un d’autre, et qui plus est, au champion en titre. Voilà voilà.

Du coup, L.A. se retrouve dans une zone très Clippers Like : trop mauvais pour se raconter une saison tranquille, pas assez rebuild friendly pour tout envoyer valser sans arrière-pensée. Et au milieu, il y a la deadline qui approche (5 février 2026). Si un mouvement arrive, ce sera le moment. Pas forcément pour tout renverser, plutôt pour éviter l’immobilisme : parce qu’une équipe à 6-20 qui attend que ça tourne, ça finit souvent par attendre jusqu’à avril.

Sources Texte : RealGM, Ramona Shelburne (ESPN)


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