« Sportivement, il n’y a pas photo » : Victor Wembanyama balaie les comparaisons avec Chet Holmgren

Le 24 déc. 2025 à 08:32 par Hisham Grégoire

victor wembanyama
Source image : NBA League Pass

Interrogé sur une éventuelle rivalité avec Chet Holmgren, Victor Wembanyama a surtout remis une pièce dans le vrai débat : le contexte. D’un côté, Holmgren est déjà champion NBA avec un Thunder huilé et (très) collectif. De l’autre, Wemby porte un projet où il est l’axe central. Même poste, même “licorne”… mais pas le même job.

C’est le genre de duel que la NBA adore vendre comme un blockbuster. Deux intérieurs géants, mobiles, qui protègent l’arceau et dégainent de loin : Victor Wembanyama et Chet Holmgren, c’est l’affiche parfaite. Sauf que Wemby ne voit pas les choses de la même manière. Dans sa réponse l’idée est simple : on compare deux joueurs qui n’ont pas le même rôle.

Chet Holmgren a déjà une bague : Oklahoma City a été sacré champion sur la saison 2024-25, au terme d’une saison dominée de la tête et des épaules (68-14). Et surtout, il évolue dans un environnement où il n’a pas besoin d’être l’axe central : le Thunder tourne autour d’un collectif ultra cadré, avec un leader offensif évident (Shai Gilgeous-Alexander) et une organisation qui fait briller les bons soldats au bon moment.

Wembanyama, lui, vit une autre réalité : il incarne le projet. La défense se construit sur sa présence, l’attaque s’adapte à ses zones, et la franchise avance à son rythme. Résultat : quand on lui parle “rivalité”, il renvoie à ce que ça vaut vraiment – pas grand-chose – tant que l’un des deux n’a pas eu à porter une équipe comme option numéro 1 soir après soir. Et c’est là que la phrase prend son sens : on sait exactement ce que Wemby donne quand il est la tête d’affiche… mais on ne sait pas ce que ça donnerait si Chet devait être le leader absolu.

I asked Victor Wembanyama (in French) whether he considers there to be any rivalry between him and Chet Holmgren, and he was pretty clear:

“No, I don’t think about that. At least from a basketball standpoint, there’s no comparison (between us)”.

— Maxime Aubin (@MaximeAubin1) December 24, 2025

Bref : Holmgren a le titre et le système. Wemby a le statut de phénomène. Et tant que les contextes ne se ressemblent pas, la “rivalité” restera surtout un truc de timeline.

Source : Maxime Aubin (l’Equipe)


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