Cleveland Cavaliers

#1Est
64V
·
18D
#1 PTS+(121.9)
#12 PTS-(112.4)
#6 REB(45.4)
#9 AST(28.1)
Final
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Le Shop des Cleveland Cavaliers

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Les Cleveland Cavaliers selon TrashTalk

On le sait, pour beaucoup l’histoire des Cavaliers se résume au fils prodigue LeBron James, né à Akron, dans l’Ohio comme Cleveland. Alors certes, les Cavs n’ont jamais gagné le titre NBA (National Basketball Association) sans lui. Mais de belles équipes mais aussi des moments bien plus cocasses ont rythmé la vie des Cleveland Cavaliers.

Du début des Cleveland Cavaliers jusqu’au Miracle de Richfield

Les Cleveland Cavaliers voient le jour en 1970, dans un Ohio où LeBron James n’est même pas encore à l’état de projet. Comme souvent pour une équipe d’expansion, les débuts sont laborieux : 15 victoires pour 67 défaites, et un roster bricolé avec les moyens du bord. La légende raconte que le coach Bill Fitch et son assistant ont préparé la Draft d’expansion en consultant les bios des joueurs au dos de cartes de basket, façon Panini. Résultat : quelques trouvailles, mais aussi Gary Suiter, qui restera pour beaucoup comme l’un des pires joueurs NBA de l’histoire. Oui, on vous encourage à googliser, ça vaut le détour.

Le salut vient du fond de classement : avec le premier choix de la Draft 1971, Cleveland sélectionne Austin Carr, scoreur incandescent en NCAA. En NBA, « Mr. Cavalier » conserve son talent offensif mais voit sa carrière minée par les blessures. Malgré cela, les Cavs bâtissent autour de lui un noyau solide avec Bobby « Bingo » Smith, Jim Chones, Jim Cleamons, Dick Snyder et le vétéran Nate Thurmond. En 1976, les Cavaliers atteignent la finale de la Conférence Est après avoir sorti les Washington Bullets en sept manches grâce à plusieurs victoires héroïques acquises sur des tirs dans les dernières secondes. Le Miracle de Richfield, comme est surnommée cette confrontation, du nom du quartier où se situait l’arène des Cavaliers de 1974 à 1994, le Cleveland Coliseum. Malheureusement, la blessure de Jim Chones empêche les Cleveland Cavaliers d’aller plus loin et les fans sont persuadés que sans son absence, ils allaient chercher le titre. Un peu comme moi, j’aurais pu faire carrière, mais les croisés tu connais.

Ted Stepien, le pire propriétaire de l’histoire

Après le Miracle de Richfield, les Cavaliers ratent l’occasion d’installer une vraie dynastie. Les blessures, l’usure et quelques mauvaises décisions renvoient la franchise vers le ventre mou… jusqu’à 1980, année où Ted Stepien débarque comme propriétaire. Et là, c’est la descente aux enfers. L’homme veut rebaptiser la franchise « Ohio Cavaliers » et faire jouer l’équipe dans plusieurs villes de l’État, histoire de bien diluer la fan base. Sur le terrain, il bazarde ses choix de premier tour de Draft comme s’ils valaient un paquet de chips. Sa gestion est tellement catastrophique que la NBA crée une règle rien que pour limiter les dégâts : la « Ted Stepien Rule », interdisant d’échanger ses premiers tours de Draft deux années de suite. Un hommage pas franchement flatteur.

Cerise sur le gâteau, Stepien adore virer ses coachs à la moindre contrariété. Résultat : aucune qualification en Playoffs durant son règne (heureusement court, puisqu’il vend l’équipe en 1983), un effectif sans cap, et une réputation de franchise paillasson. Seul rayon de soleil dans ces années sombres : l’arrière fantasque World B. Free, dont le talent et le style unique évitent à Cleveland de sombrer totalement dans l’oubli. Mais il faut attendre 1986 pour voir poindre un vrai renouveau.

La renaissance : Price, Daugherty, Harper… et Jordan

En 1986, les Cavaliers profitent enfin de choix de Draft qu’ils n’ont pas bradés pour repartir sur de bonnes bases. La moisson est fructueuse : Brad Daugherty (premier choix), pivot élégant et All-Star en puissance, Ron Harper (huitième choix), arrière athlétique, et Mark Price (25e choix, premier du second tour), futur maestro de la mène et sniper du parking. La même année, Craig Ehlo débarque via la free agency, et Lenny Wilkens s’installe sur le banc. Ajoutez à ça l’arrivée de Larry Nance en 1988, et Cleveland possède un des effectifs les plus prometteurs de la Ligue. Jeu léché, adresse, discipline : les Cavs semblent prêts à s’installer durablement dans le haut du panier à l’Est.

Mais il y a un problème. Un gros problème. Numéro 23, maillot rouge, basé à Chicago. Michael Jordan adore affronter Cleveland, au point d’en faire sa victime favorite. Les Bulls brisent régulièrement les rêves des Cavs en Playoffs, et l’histoire retiendra surtout « The Shot » en 1989 : Jordan qui crucifie Ehlo au buzzer du match 5, offrant la victoire à Chicago et un traumatisme éternel à toute l’Ohio. Malgré tout, cette génération reste dans les mémoires pour son style de jeu et ses coups d’éclat, mais les blessures – notamment le dos de Daugherty – finissent par l’user. La fin de cycle approche, et Cleveland s’enlise à nouveau dans la médiocrité, laissant planer un sacré What if ? si les Cavaliers avaient pu continuer avec ce groupe en bonne santé.

Les années creuses : Fratello, Kemp et l’ennui

Après la fin du cycle Price – Daugherty – Nance, Cleveland refuse le grand ménage et choisit plutôt la voie de la prudence. Mauvaise pioche : les saisons suivantes s’enchaînent sous la houlette de Mike Fratello, coach obsédé par la défense et le contrôle du rythme. Résultat : un basket lent, prévisible, parfois efficace mais rarement excitant. Les Cavs gagnent assez pour traîner dans le ventre mou, pas assez pour jouer les premiers rôles malgré l’émergence du meneur Terrell Brandon. C’est l’ère du 84-79 final et des siestes au Richfield Coliseum.

Pour pimenter un peu la sauce, la franchise tente un coup de poker en 1997 : trade pour Shawn Kemp. Sauf que le « Reign Man » arrive avec quelques kilos de trop… puis quelques dizaines. Peu adapté au jeu lent de Fratello, il offre quelques highlights mais surtout l’image d’un joueur qui s’éteint loin des lumières de Seattle. Ce mélange d’ennui tactique et de pari raté conduit Cleveland à glisser progressivement vers le bas du classement. À la fin des années 90, la franchise se dirige tout droit vers une longue traversée du désert… jusqu’à ce que la loterie 2003 vienne tout changer.

LeBron James, ère 1

Saison 2002-03 : les Cavaliers touchent le fond avec le pire bilan de la NBA. Mais au bout du tunnel, une lumière. La loterie 2003 offre à Cleveland le premier choix de Draft et la possibilité de sélectionner l’enfant prodige : LeBron James, gamin d’Akron à 40 minutes de là, déjà surnommé “The Chosen One” au lycée. Son arrivée change instantanément la dimension de la franchise. Dès sa saison rookie, il met Cleveland sur la carte NBA avec son mélange unique de puissance, de vision de jeu et de sens du spectacle.

Autour de lui, les Cavaliers construisent un effectif solide mais pas vraiment effrayant : Zydrunas Ilgauskas, Larry Hughes, Drew Gooden, puis Anderson Varejão. Malgré tout, LeBron porte l’équipe jusqu’aux Finales NBA 2007 après avoir terrassé les Pistons en finale de Conférence avec un match 5 légendaire (48 points, dont les 25 derniers des Cavs). Mais l’armada des Spurs est d’un tout autre calibre et inflige un sweep sec aux Cavaliers. Les années suivantes confirment que sans un lieutenant de très haut niveau, LeBron et Cleveland ne peuvent pas franchir la dernière marche.

En 2010, après un nouvel échec en Playoffs, LBJ annonce lors de l’émission télé “The Decision” qu’il quitte Cleveland pour rejoindre le Miami Heat. La ville vit ça comme une trahison absolue : maillots brûlés dans les rues, insultes, et une lettre ouverte de Dan Gilbert jurant que les Cavaliers gagneront un titre avant lui. Spoiler : non.

LeBron James, ère 2

Sans LeBron, Cleveland replonge vite dans les bas-fonds de la NBA. Les Cavaliers obtiennent plusieurs premiers choix de Draft : Kyrie Irving (2011), Anthony Bennett (2013, probablement le plus gros raté de l’histoire pour un n°1), puis Andrew Wiggins en 2014. Mais l’élément déclencheur arrive à l’été 2014, quand LeBron annonce son retour à la maison. Les rancunes s’effacent instantanément, les ambitions explosent. Andrew Wiggins est échangé contre Kevin Love, et avec Kyrie Irving, un Big Three est formé. En cours de saison, l’arrivée de notre GOAT J.R. Smith apporte encore un peu plus de folie.

De 2015 à 2018, les Cavaliers participent à quatre Finales NBA consécutives, toujours contre les Golden State Warriors. La première édition voit LeBron lutter tantôt seul (Kyrie Irving et Kevin Love sont blessés) face à une machine de guerre californienne. Mais en 2016, Cleveland vit son plus grand moment : menés 3-1 en Finales, les Cavs réalisent un comeback historique avec le “Block” de LeBron, le tir assassin de Kyrie Irving, et un Game 7 remporté à l’extérieur. Premier titre NBA de l’histoire de la franchise, et délivrance totale pour tout l’Ohio.

Les deux saisons suivantes sont marquées par la domination des Warriors de Kevin Durant et par un effectif des Cavs en constante mutation. En 2018, après une nouvelle défaite en Finales, LeBron quitte à nouveau Cleveland, direction les Los Angeles Lakers. Le titre de 2016 reste l’apogée de l’histoire de la franchise, et un souvenir gravé à jamais pour les fans.

Présent et avenir des Cleveland Cavaliers

Sans LeBron, Cleveland repart en reconstruction, mais cette fois avec plus de patience et de méthode. Darius Garland est drafté en 2019, Jarrett Allen arrive en 2021 dans un échange malin avec Brooklyn, et surtout Evan Mobley est sélectionné en 2021, rapidement perçu comme un futur All-Star des deux côtés du terrain. L’été 2022 marque un tournant : les Cavs font venir Donovan Mitchell depuis l’Utah Jazz, sans sacrifier leur jeune noyau. Avec le quatuor Garland – Mitchell – Mobley – Allen, Cleveland retrouve les Playoffs dès 2023, même si l’expérience tourne court face à des Knicks plus aguerris.

En 2024, les Cavs passent un cap en perdant en demi-finale de Conférence Est, battus par les Boston Celtics, mais en laissant entrevoir un vrai potentiel. Donovan Mitchell prolonge tout de même son bail dans l’Ohio, ce qui laisse penser que le groupe est sur la bonne voie. J.B. Bickerstaff, souvent critiqué pour sa gestion offensive, est remplacé par Kenny Atkinson à l’été 2024 pour donner un nouvel élan à l’équipe.

Ce noyau solide permet aux Cleveland Cavaliers de dominer la Conférence Est lors de la saison 2024-25 avec 64 victoires. Ils abordent donc les Playoffs avec ambition. Malheureusement, les pépins physiques de Darius Garland, Evan Mobley et Donovan Mitchell en demi-finale de Conférence face aux Pacers plombent leur rêve de retrouver les Finales NBA. Indiana s’impose 4-1.

Peu importe, Kenny Atkinson repart en 2025-26 avec le même groupe, déjà renforcé de De’Andre Hunter lors de la trade deadline 2025, et qui accueille aussi Lonzo Ball comme remplaçant de Darius Garland à l’été 2025.

Dernière mise à jour le 12/08/2025





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