New York Knicks

#3Est
51V
·
31D
#9 PTS+(115.8)
#9 PTS-(111.7)
#24 REB(42.6)
#11 AST(27.5)
A venir
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BOS-
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NYK-
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Le Shop des New York Knicks

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Les New York Knicks selon TrashTalk

Que serait New York sans son Madison Square Garden et ses Knicks ? Réponse : une ville sans saveur, comme un hot-dog sans moutarde. Bon, on abuse un peu… mais à peine. Et que seraient les Knicks sans James Dolan à leur tête ? Probablement des prétendants au titre NBA (National Basketball Association) saison après saison. Là encore, on exagère… mais avouez que l’idée fait sourire. Symbole du basket à Big Apple, la franchise fait partie des meubles en NBA depuis sa création, avec ses coups d’éclat, ses décennies de galère et ses légendes qui ont marqué la balle orange. Et peu importe les années de disette, le Garden reste plein, prêt à vibrer au moindre signe de renaissance.

Les New York Knicks, pionniers de la NBA

Membres fondateurs de la BAA en 1946 – ligue qui deviendra la NBA quelques années plus tard – les New York Knickerbockers, ou Knicks pour les intimes, font partie des rares équipes originelles à n’avoir jamais changé de ville (avec les Boston Celtics). Mieux encore, ils ont toujours évolué au sein du Madison Square Garden, leur mythique salle, même si cette dernière a déménagé en 1968. Mais les Knicks ont suivi la Mecque du basket.

Dans les premières années, la franchise brille rapidement : trois Finales NBA consécutives de 1951 à 1953 sous la houlette de Joe Lapchick, pionnier du coaching moderne. Les Knicks sont aussi à l’avant-garde de l’intégration en NBA avec l’arrivée de Nathaniel “Sweetwater” Clifton en 1950, premier joueur afro-américain à signer un contrat dans la Ligue (Chuck Cooper des Celtics étant le premier drafté et Earl Lloyd des Capitols le premier à jouer un match), et la draft de Wataru Misaka en 1947, premier joueur d’origine asiatique. Des figures comme Carl Braun et Harry Gallatin font vibrer le Garden, jusqu’au départ de Lapchick en 1955, marquant la fin de cette première grande ère.

When Garden was Eden

Il faut alors attendre l’arrivée d’un nouvel entraîneur légendaire à la fin des années soixante pour retrouver les New York Knicks au sommet. Les fondations de l’équipe qui va décrocher deux titres NBA (1970 et 1973) et une autre finale (1972) sont posées dès le milieu des sixties : Draft de Willis Reed en 1964, arrivée de Dick Barnett en 1965, Draft de Bill Bradley la même année (mais qui ne rejoint l’équipe qu’en 1967), puis Draft de Walt Frazier en 1967. Les derniers ajustements se font avec le recrutement de Dave DeBusschere en 1968 et surtout la nomination de Red Holzman comme entraîneur à l’été 68. Cette période dorée, immortalisée par le documentaire When the Garden Was Eden, est marquée par le Game 7 légendaire de 1970 où Willis Reed, blessé, entre sur le parquet pour galvaniser ses coéquipiers vers le titre face aux Lakers. En 1973, les arrivées de Jerry Lucas et Earl Monroe complètent un effectif déjà brillant, offrant un second trophée à New York. Deux titres NBA en trois saisons, belle moisson.

Mais le temps fait son œuvre : Willis Reed enchaîne les blessures, les cadres vieillissent, et les Knicks rentrent dans le rang malgré quelques apparitions en Playoffs. La fin des seventies et le début des eighties sont bien plus ternes, laissant les fans dans l’attente d’un nouveau leader.

Les Knicks de Patrick Ewing

Au milieu des années 80, un homme redonne espoir au Madison Square Garden : Bernard King, scoreur d’élite capable de faire lever la foule. Mais sa grave blessure plonge les Knicks dans les abysses lors de la saison 1984-85. La loterie NBA, inaugurée cette année-là, leur sourit étrangement : ils décrochent le first pick et sélectionnent Patrick Ewing, pivot star de Georgetown. La rumeur d’une « enveloppe cornée » destinée à favoriser le gros marché new-yorkais reste encore aujourd’hui l’une des théories du complot les plus célèbres de la NBA.

Ewing devient immédiatement le visage de la franchise et, pendant quinze saisons, martyrise les raquettes adverses tout en établissant les records de points et de rebonds des Knicks. Sous la houlette de Pat Riley (1991-1995), New York impose un style physique, rugueux et intimidant, incarné par des guerriers comme John Starks, Anthony Mason ou Charles Oakley. Mais malgré leur dureté et leur régularité, les Knicks se heurtent aux Bulls de Michael Jordan dans la Conférence Est. Lorsque la voie semble enfin dégagée en 1994, ils échouent en Finales NBA face aux Houston Rockets. La fenêtre se referme peu à peu, et Riley part diriger le Miami Heat – comme un voleur diront certains – laissant un goût amer à Big Apple.

Des Finales NBA inespérées pour les New York Knicks

Le départ de Pat Riley marque le début d’une rivalité féroce avec son nouveau Heat de Miami, venant s’ajouter aux tensions déjà existantes avec les Bulls et les Pacers de Reggie Miller. Les joutes verbales et gestuelles entre Spike Lee, fidèle au premier rang du Madison Square Garden, et les adversaires deviennent un classique. Sur le terrain, l’effectif se renouvelle : Anthony Mason est remplacé par Larry Johnson, Charles Oakley cède sa place à Marcus Camby et John Starks part pour laisser la place à Latrell Sprewell. Avec Allan Houston en prime, ce nouveau noyau tente de redonner vie au rêve new-yorkais.

La saison 1998-99, écourtée par un lock-out, voit les Knicks arracher in extremis leur ticket pour les Playoffs en tant que huitième de la Conférence Est. Portés par la hargne de leur effectif et les coups d’éclat de Sprewell et Houston, ils créent la sensation en atteignant les Finales NBA, un exploit inédit pour une tête de série aussi basse. Mais privés de Patrick Ewing, blessé, ils s’inclinent face aux San Antonio Spurs. L’année suivante, ils atteignent encore la finale de Conférence, mais le déclin s’amorce et l’ère Ewing touche à sa fin.

Les Néant York Knicks

Les années 2000 s’ouvrent sur une longue traversée du désert pour les fans du Madison Square Garden. En 2003, la direction sportive est confiée à Isiah Thomas, qui cumule mauvais choix et contrats lourds, faisant exploser la masse salariale pour des résultats catastrophiques. Stephon Marbury, Eddy Curry ou encore Steve Francis s’ajoutent à la liste des espoirs déçus. Son départ en 2008 ne règle pas immédiatement la situation, car il faut plusieurs saisons pour effacer les erreurs accumulées.

Un frisson traverse tout de même la Grosse Pomme en 2010 avec l’arrivée d’Amar’e Stoudemire, puis en 2011 avec le trade pour Carmelo Anthony. L’espoir renaît : New York retrouve une puissance offensive digne de ce nom, épaulée par Tyson Chandler dans la raquette et J.R. “Gérard” Smith en dynamiteur de banc. Mais le supporting cast reste limité et les résultats déçoivent. La parenthèse la plus mémorable de cette période est sans doute la “Linsanity” : quelques semaines de folie en 2012 où Jeremy Lin, joueur non drafté, enchaîne les exploits inattendus. Pas suffisant pour relancer durablement la machine, pas plus que l’arrivée de Phil Jackson comme président des opérations basket, qui ne parvient pas à inverser la tendance. Il faut de nouveau faire le ménage.

Julius Randle, Jalen Brunson puis Karl-Anthony Towns : le renouveau des Knicks

Après des années à naviguer dans le brouillard post-Phil Jackson, l’arrivée de Leon Rose comme président en mars 2020 puis de Tom Thibodeau sur le banc cet été-là change la donne. Thibs apporte son exigence défensive légendaire et une culture de travail qui séduit immédiatement Julius Randle. L’intérieur sort la meilleure saison de sa carrière, est appelé au All-Star Game 2021 et mène New York à son premier bilan positif depuis 2013. Résultat : Randle décroche le trophée de Most Improved Player et Thibodeau celui de Coach of the Year. Les Knicks retrouvent même les Playoffs, mais tombent dès le premier tour face aux Hawks de Trae Young. Une élimination frustrante mais un signal clair : New York est de retour dans la conversation.

L’été 2022 marque un autre tournant avec la signature de Jalen Brunson, arraché aux Mavericks pour stabiliser enfin le poste de meneur. Le pari paye immédiatement : en 2023, les Knicks affichent un bilan de 47-35, Randle retourne au All-Star Game, et surtout, New York remporte sa première série de Playoffs en dix ans en éliminant Cleveland avant de céder face au Miami Heat en demi-finale de Conférence. Brunson s’impose comme le leader vocal et clutch dont la franchise avait désespérément besoin.

En 2023-24, les progrès se confirment : Brunson et Randle sont tous deux All-Stars, les Knicks signent 50 victoires et s’emparent de la deuxième place à l’Est. Ils écartent Philadelphie au premier tour mais échouent au Game 7 contre Indiana, aux portes de la finale de Conférence. Un pas de plus, mais toujours pas le Graal. L’été 2024 apporte un coup de tonnerre : Julius Randle, Donte DiVincenzo et Keita Bates-Diop sont envoyés aux Minnesota Timberwolves contre Karl-Anthony Towns. Un nouveau duo star voit le jour, Brunson–Towns, censé propulser New York dans la cour des très grands.

Accompagnés de Josh Hart, Mikal Bridges (des potes de fac de Jalen Brunson, tous passés par Villanova) ou encore O.G. Anunoby, Brunson et KAT forment un cinq majeur de qualité. Au point de poursuivre la progression récente des Knicks. 51 victoires en saison régulière et une finale de Conférence en 2024-25. Mais comme la saison précédente, les Pacers qui leur indiquent la sortie. Celle de trop selon les dirigeants new-yorkais qui se séparent de Tom Thibodeau. Quelques semaines de recherches compliquées plus tard, le front office confie ce noyau dur à Mike Brown, noyau renforcé par la signature du Français Guerschon Yabusele (qui rejoint son compatriote Pacome Dadiet) ainsi que par l’arrivée de Jordan Clarkson.

Dernière mise à jour le 13/08/2025